La spécificité des arts numériques, par l’utilisation et le questionnement sur les nouvelles technologies, nous amène à être d’autant plus vigilant·es sur la crise environnementale. Les technologies ne sont pas neutres et impactent profondément nos écosystèmes et nous pensons que les artistes sont les plus à même d’explorer ces thématiques dans leurs réflexions et dans leurs pratiques.
Préoccupé·es par ces enjeux notamment au sein du réseau HACNUM, nous porterons une attention particulière aux projets prenant en compte cette dimension écologique dans la sélection des œuvres que nous accompagnerons en production, tant sur le plan des matériaux utilisés dans leur conception que sur celui de leur consommation énergétique.
Si cela ne sera pas un critère excluant, ce sera en tout cas un atout majeur sur lequel nous nous attarderons particulièrement dans notre choix.
L’écoresponsabilité peut se retrouver sous diverses formes dans la production et la diffusion d’œuvres d’art numérique. Nous pensons qu’il est important de diminuer la consommation d’énergies fossiles des projets, de s’appuyer sur des acteur·rices locaux·ales pour les matières premières ou d’avoir un plan de diffusion qui permettent que les oeuvres aient une durée de vie plus longue avec des logiques de déplacement plus respectueuses de l’environnement.
Il est difficile d’exprimer en quelques lignes l’ensemble de nos réflexions sur le sujet et nous ne sommes pas seul·es à penser et agir sur ces problématiques, c’est pour cela que nous vous renvoyons également au très bon travail de conférence de nos partenaires Maintenant, Scopitone, Oblique/s et Electroni[k] et aux ressources élaborées par les membres d’Hacnum sur les impacts environnementaux d’une oeuvre d’art numérique.
CHRONIQUES s’engage depuis plus de dix ans dans l’accompagnement d’artistes sous-représenté·es.
Sur les précédentes éditions, en moyenne 65% des propositions qui nous sont parvenues étaient portées par des hommes. Pour réduire cet écart pour cette 4ème édition, nous serons attentif·ves à respecter une parité totale sur l’ensemble des appels à projets et ce sans exception.
Nous avons conscience des difficultés que constituent les missions de représentativité que nous nous sommes données. Les réponses que nous leur avons apportées sont peut-être incomplètes ou clivantes mais nous assumons cette tentative tout en restant à l’écoute des artistes et des professionnel·les de notre secteur pour nous améliorer et progresser tou·te·s ensemble vers une culture plus inclusive et représentative de la société dans sa diversité.