Explorer les couches profondes de la réalité et de l’esprit. Tout comme les alchimistes d’autrefois,Tom&Lien Dekyvere cherche des connexions inattendues, à la recherche des frontières entre nature et technologie, entre homme et robot, entre mort et matière vivante.
C’est un projet qui continue d’évoluer, tout en évoluant il se transforme constamment selon des principes stochastiques, dans des codes inconnus avec des formules apparemment impénétrables à partir de données redondantes. Au cours des dernières années, l’installation Lumiphone in situ a parcouru le monde. Avec une mise en oeuvre spécifique au lieu qui l’accueille et une adaptation conceptuelle, ce travail a été exposé sous plusieurs formes : Hydrozome, Apparatus Florius, Polygonum, Our House, Nervous, Cortex Machine, Digital Jungle, etc.
A Marseille, Tom&Lien Dekyvere déploie sur la façade de l’Opéra, Lumiphone, nouvelle forme de cette installation lumineuse qui renvoie au mégaphone, au porte voix du crieur public. Composée en rhizomes lumineux, elle varie au gré du son capté sur la place.
La réalité invisible, l’équivalent de notre subconscient collectif, est également explorée, rendue transparente dans la quête des propriétés subtiles et toujours changeantes du rhizome.
Extrait du texte de Frank Despriet, Professeur de Communication & de Psychologie, auteur de Reptile to Robot 2.0
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Gwladys Bernard endosse la double casquette de chargée de productions créatives et d’artiste plasticienne. Elle découvre en 2007 le foisonnement des artistes numériques et leur riche palette d’expressions – set design, jeux de lumières, musique, vidéo, performances live, interactivité, images génératives – et se plie volontiers aux exigences de la muséographie, la mode, la musique, d’événements privés ou d’accompagnement de marques cherchant à partager des expériences singulières avec les publics.
Issu de la scène musicale, Cyril Meroni expérimente dans sa pratique personnelle la mise en espace de l’image et du son. Du live audiovisuel à la scénographie de spectacles et de festivals, en passant par de nombreux mappings mais aussi par la réalisation de deux films, ses créations lui permettent d’explorer différents types de narration audiovisuelle. Sa démarche artistique le conduit à s’interroger sur la relation entre la précision de la technologie et l’inhérente imperfection de l’action humaine.
Il a travaillé aux côtés de Rioji Ikeda, Blanca Li, Anti VJ, Hubert Colas, et pour les festivals Exit, le Fid, Le Festival d’Avignon, Le Bon Air,… Co-directeur artistique et technique de l’association Hexalab, il est aussi formateur indépendant sur des logiciels de post-production et de diffusion vidéo.
Une proposition dans le cadre de Nöel à Marseille 2018.