rendez-vous : performance


CHAPELLE DE LA VISITATION

Le 11 nov.
4 séances : 18h, 19h, 20h, 21h
Le 10 déc.
4 séance : 15h, 16h, 17h, 18h
Durée : 20min

Entrée libre
Réservation sur place le jour même à 14h

Chapelle de la Visitation,
20 Rue Mignet, 13100 Aix-en-Provence.

Performances dansées dans l’installation ADA de Karina Smigla Bobinski avec la danseuse et chorégraphe Ariane Roustan.

Nommée en l’honneur de la mathématicienne anglaise du XIXe siècle, Ada Lovelace, ADA est une œuvre d’art autoformée, une sculpture animée par les visiteurs, en cours de destruction, une « créature » post-industrielle, ressemblant à un hybride moléculaire issu de la nanotechnologie. Rempli d’hélium et hérissé de fusains, le globe en forme de membrane flotte librement dans chaque pièce où il se trouve et laisse des traces sur les murs, les plafonds et les sols. Le visiteur a beau essayer de contrôler « ADA », de la conduire, il s’aperçoit très vite que « ADA » est une artiste indépendante. C’est un mouvement qui s’exprime visuellement et qui, comme un ordinateur, produit un résultat imprévisible après avoir entré une commande. 

Karina Smigla-Bobinski est une artiste Open-Media et travaille avec des médias analogiques et numériques dans le domaine de l’art propioceptif. Ses thèmes se déplacent entre la science, l’intuition, l’expression et la cognition. Elle crée et collabore à des projets allant de la peinture aux sculptures cinétiques, en passant par les installations interactives, les interventions artistiques, les objets de réalité mixte, les performances de théâtre physique multimédia et les projets en ligne. Ses œuvres contiennent la méthode de leur réalisation, c’est de l’art direct, qui met en avant le matériau, le mouvement dans le temps et l’impact sur les résultats. 

Ses recherches artistiques comprennent également un travail d’interaction avec la science, ainsi qu’un travail théorique sur l’interaction entre la société, la technologie et les techniques culturelles qui en résultent. En tant que chercheuse invitée et artiste en résidence à l’Institut d’études avancées de l’université de Bielefeld (ZiF Center for Interdisciplinary Research), elle a travaillé avec deux groupes de recherche composés de scientifiques, de philosophes, d’historiens de l’art et de juristes sur les thèmes de l’éthique de la copie et des causes génétiques et sociales des chances de survie.