Espace culturel départemental – 21, bis Mirabeau, Aix-en-Provence
10.11.21 – 20.02.22
Gratuit
11h30 – 18h30 (du mercredi au dimanche)
VISITES TOUT PUBLIC
Du mercredi au dimanche à 17h
Musée des Tapisseries
Aix-en-Provence
03.12.21 – 06.03.22
Tarif 3,70 € (billetterie sur place)
10h – 12h30 / 13h30 – 17h (tous les jours sauf le mardi)
L’entrée au Musée des Tapisseries est offerte du 3 décembre 2021 au 6 mars 2022 pour tout détenteur d’une place pour le Lac des Cygnes au Grand Théâtre de Provence les 26, 27, 28 et 29 janvier 2022 (sur présentation d’une pièce justificative).
PARTAGE
Une exposition monographique imaginée par CHRONIQUES, à l’espace culturel départemental – 21, bis Mirabeau et au Musée des Tapisseries, coproduite avec le Département des Bouches-du-Rhône et avec le soutien de la Ville d’Aix-en-Provence.
Commissariat : Mathieu Vabre
Remerciements : Ballet Preljocaj, Sacrebleu Productions, Galerie Miyu
CHRONIQUES, incubateur des imaginaires numériques, met à l’honneur l’artiste Boris Labbé à l’espace culturel départemental – 21 bis, Mirabeau et au Musée des Tapisseries d’Aix-en-Provence. Ce diptyque monographique illustre la richesse de son parcours artistique : de l’animation à l’installation vidéo, en passant par la scénographie et le mapping vidéo.
L’infini turbulent, titre emprunté à Michaux mais ô combien évocateur pour éprouver le travail de Boris Labbé, rassemble un peu plus de dix ans de pratique et d’expérimentations audiovisuelles de l’artiste.
Combinant l’utilisation des techniques numériques de l’image en mouvement et celles particulières au cinéma d’animation, les films et installations présentées forment un langage original et bouillonnant ; un univers en (re)construction perpétuelle portant en lui-même l’éventualité d’une possible disparition.
Pour son exposition à l’espace culturel départemental – 21, bis Mirabeau, Boris Labbé propose un parcours qui présente deux de ses premières œuvres d’animation, Il(s) tourne(nt) en rond (2010) et Kyrielle (2011). Ces œuvres de “jeunesse” révèlent les thématiques et obsessions de l’auteur, développées par la suite : le goût pour la peinture des primitifs flamands mais également une filiation à peine dissimulée avec des classiques du cinéma d’animation expérimental, l’envahissement de l’espace par les personnages, la métamorphose, une narration en boucle.
Dans la galerie gothique du Musée des Tapisseries, Boris Labbé propose une recréation du travail de scénographie réalisé pour le chorégraphe Angelin Preljocaj en 2020 : Le Lac des Cygnes. L’installation vidéo, réagencée, retravaillée, re-sonorisée, ne garde du titre original que la première partie : Le Lac. Les vidéos montrent les éléments primordiaux (l’eau, la fumée, les nuages, les oiseaux, la forêt, l’architecture, une usine…) qui sont en tension permanente les uns par rapport aux autres. Les paysages, souvent d’une grande noirceur, sont à la fois hyperréalistes et hyper-artificiels. Ils nous confrontent à la virtualité du monde, que l’on sent proche du basculement et qui, peut-être, n’est plus qu’une simulation ou une construction folle.